Bonjour à tous !
Me revoilà avec un nouveau livre dans ma rubrique « Qu’est ce que tu lis, maman ? »
Aujourd’hui, je voudrais vous parler de
« Mémé »
de Philippe TORRETON
Lorsque je suis tombée sur ce livre, mais surtout quand j’ai lu le titre, j’ai tout de suite su, qu’il allait finir dans mon panier.
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’avais moi-même écris un texte sur ma mémé. (si vous ne vous en souvenez plus c’était ici « chez ma mémé » ). Je me suis dit que peut-être, nos grands-mères avaient des points communs, que comme moi, il avait été touché par sa grand-mère au caractère hors du commun. Et je ne me suis pas trompée.
Sa grand-mère, c’était aussi un peu la mienne. Par bien des exemples, j’avais l’impression d’être chez « ma mémé ». Par ces traits de caractères, par le souvenir de sa maison.
J’ai adoré lire ce livre, qui m’a transporté dans l’univers de sa « mémé ».
Certains passages m’ont énormément fait penser à la mienne. Je me dis que finalement toutes les mémés se ressemblent un peu. Par leur franc parlé, leurs anecdotes, leurs histoires de vie, leurs façons de faire, leurs façons d’être.
« Tu n’étais pas avare, tu as tout donné, tu n’as gardé que deux blouses pour toi. Jeune on t’a donné le nécessaire, adulte tu n’avais que l’utile et à la fin de ta vie il ne te restait que l’indispensable. »
En résumé :
« Mémé, c’est ma mémé, même si ça ne se dit plus.
Mémé me manque. Ses silences, ses mots simples au Scrabble, sa maison enfouie sous les pommiers et son buffet d’avant-guerre. Ce texte est subjectif, partial, amoureux, ce n’est pas une enquête, ce n’est pas une biographie, c’est ce que j’ai vu, compris ou pas, ce que j’ai perdu et voulu retenir, une dernière fois. Mémé, c’est mon regard de gamin qui ne veut pas passer à autre chose. »
Si vous n’avez pas encore lu ce livre, je vous le recommande. Parce que vous serez forcément émues, que vous retrouverez forcément, un peu de « votre » mémé, dans sa « mémé ». Parce que les souvenirs sont précieux. Parce que ce genre de livre, ne meurt jamais, tout comme notre regard d’enfant.